Le monde est de plus en plus gros ! C’est une constatation alarmante avec les chiffres à l’appui. En effet, l’OMS parle d’une épidémie internationale qui a envahi surtout les pays développés. Dans ce cadre, il existe, heureusement, des techniques assez ingénieuses pour lutter contre cette invasion effrayante du surpoids et de l’obésité massive y compris : la Sleeve gastrique ou la gastroplastie verticale. Néanmoins, cette intervention de chirurgie bariatrique nécessite un suivi continu et rigoureux à cause de sa délicatesse et de la lourdeur de ses suites opératoires.

Qu’est-ce que la Sleeve longitudinale ?

La sleeve opération restrictive de chirurgie de l’obésité qui vise à réduire la taille de l’estomac (élimination chirurgicale des deux tiers de l’estomac : fundus gastrique et grosse tubérosité). Cette ablation partielle possède plusieurs objectifs :
  • Réduction de la quantité des aliments ingérés ;
  • Diminution de la digestion gastrique due à la réduction de la sécrétion des sucs gastriques et de l’hormone de la faim (ghréline).
Donc, cette technique chirurgicale a une fonction de restriction et une fonction de malabsorption.



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Sleeve gastrique : Prise en charge postopératoire

Tout comme la phase préopératoire de la sleeve, cette prise en charge est aussi cruciale que l’intervention elle-même ! Le suivi, après l’opération, effectué par le chirurgien de l’obésité devrait être jumelé à un suivi de psychothérapeute ou un psychiatre et de nutritionniste. La périodicité du contrôle est d’une visite tous les 3 mois pendant le 1er an postopératoire, et d’une visite annuelle durant les années qui suivent.

Étapes à entreprendre pour assurer la réussite de la gastroplastie verticale à long terme

Il est vrai que la fonction restrictive de cette chirurgie bariatrique est un facteur-clé assurant automatiquement une importante perte pondérale (jusqu’à 80% du poids en excès !). Toutefois, il faut  protéger l’organisme contre les effets néfastes d’une telle intervention irréversible et aux modifications énormes. Parmi ces mesures, on cite :
  • Compensation des carences en nutriments : vitamines et minéraux (A, E, B12, Calcium, Fer, Zinc, etc.). Ces carences sont démontrées par des bilans sanguins.
  •  Contrôle périodique et continu du poids et de l’IMC pour éviter les complications plus ou moins graves (anorexie, malaise, vomissements, anémie…)
  • Suivi de la santé mentale du patient via les séances de psychothérapie.