Toujours en vogue depuis des décennies, la liposuccion est l’opération-phare de la chirurgie esthétique de la silhouette. Ce succès international incontournable n’est que le résultat de l’efficacité de cette intervention car si ses résultats à court et à long termes étaient médiocres, elle aurait disparaitre avec le temps, ce qui n’est pas évidemment le cas.
Liposuccion des graisses en excès: le tournant des années 80 !
C’est avec l’invention de la technique tumescente de lipoaspiration des tissus adipeux que cette discipline a connu un essor inéluctable. Elle consiste à rendre les graisses sous-cutanées fermes et plus ou moins solidifiées à travers des injections de lidocaïne diluées au niveau de la zone concernée avant de les aspirer, et cela ne nécessite qu’une anesthésie locale (pour minimiser les complications de l’anesthésie générale).
Une technique sûre et efficace
Actuellement, le choix du mode d’anesthésie dépend de la quantité des graisses à aspirer, leur localisation, l’état du patient, etc. Mais dans tous les cas, il s’agit d’une technique sûre et très fiable, surtout si elle a été réalisée par un chirurgien expérimenté et aux compétences prouvées.
Quel lien entre la liposuccion et le lipofilling ?
On peut dire que c’est un lien de « causalité ». Comment ? En effet, les cellules adipeuses aspirées peuvent être réutilisées après leur purification afin de redonner du volume à d’autres parties du corps telles que : les seins, les fesses, les mollets, les lèvres.
Ce lipofilling ou encore appelé lipomodelage assure un résultat fin, discret et naturel. Par ailleurs, si l’autogreffe a été réussie et n’a entrainé aucune complication chez le patient, les adipocytes greffés restent à vie au niveau des zones désirées et ne risquent pas de disparaitre au cours du temps.
Ainsi, ces deux techniques sont issues de la même famille mais pour deux objectifs totalement opposés. Dans tous les cas, le but est d’avoir une silhouette ou un visage harmonieux et une apparence gracieuse.