La plastie de réduction mammaire est une des pratiques les plus courantes de la chirurgie des seins. C’est une intervention qui a la particularité de redonner confiance aux femmes qui retrouvent grâce à elle, un volume des seins qui leur convient.
La réduction mammaire pour qui et pourquoi ?
Fini la galère de chercher un soutien à sa taille, d’avoir un vêtement de son choix ; fini les douleurs de dos, de la nuque ; fini la charge de seins sur le corps et… sur le cœur. Il est temps de franchir le pas, de penser à une réduction mammaire pour se guérir des douleurs physiques et psychologiques de l’hypertrophie mammaire.
Lorsque les seins sont d’un volume colossal et qu’en plus, ils provoquent toutes les douleurs décrites plus haut, on parle d’hypertrophie mammaire, qui en réalité désigne un état d’excès de glande mammaire.
Une chirurgie de ptôse mammaire permet d’en diminuer le volume de plus de 600 gr environ pour les deux seins. De même qu’elle va aider aussi à traiter de la ptôse ou l’affaissement des seins et rétablir la symétrie des seins parfois en déséquilibre en cas d’hypertrophie mammaire.
Le principe d’une réduction mammaire
La réduction des seins est pour les femmes ce que la gynécomastie est pour les hommes.
La chirurgie de réduction mammaire permet de faire une ablation de l’excès du tissu mammaire. C’est à la patiente de faire le choix du volume qu’elle veut garder. Mais ce volume doit être en adéquation avec sa silhouette pour permettre une certaine harmonie. Le volume de sein gardé est ensuite remonté, équilibré, concentré et remodelé. Après avoir supprimé l’excès de peau, la peau restante sera alors redrapée et suturée sur le nouveau sein désormais plus galbé. Une liposuccion peut permettre aussi d’enlever l’excès de graisse du sein.
L’intervention et ses contraintes
L’intervention de réduction mammaire est faite sous anesthésie générale. Elle dure environ 1h30mn. La technique de réduction du volume des seins dépend de chaque chirurgien. Mais un dessin en pré-opération permet de situer la patiente sur la technique ainsi que les tracés des éventuelles cicatrices.
Celles-ci peuvent se situer autour de l’aréole, descendre verticalement vers le pli sous-mammaire, ou s’y loger simplement. Celles-ci ne s’estompent qu’avec le temps sans s’effacer complètement. Mais pour faciliter la cicatrisation, il est conseillé d’arrêter de fumer 1 mois avant et après l’intervention.
L’arrêt temporaire de travail de 2 semaines est observé. Et le sport interrompu pendant 1 mois environ.
Des risques ? Oui, mais…
Certaines patientes s’inquiètent de ne plus pouvoir allaiter après une réduction mammaire. Que non ! Il est possible d’allaiter après 6 mois. Si cette chirurgie est bénigne lorsque pratiquée par un spécialiste, elle reste sujette à quelques complications possibles. Perte de sensibilité temporaire des mamelons, asymétrie, etc.
Le résultat définitif est visible au bout d’un an.